![]() |
---|
Accueil | Le fonctionnement | Usages et Dangers | Limites législatives et éthiques | Conclusion |
---|---|---|---|---|
Bibliographie | Remerciements | Sondage | Protocole expérimental | Lexique |
On entend souvent parler de « clonage » à la radio, télévision, dans les journaux, ou bien au travers de films, tels « The Island » de Michael Bay ou « Star Wars » de George Lucas, ou encore dans des livres comme Le Troisième Jumeau de Ken Follett. On remarque même la présence de clones dans la nature : les vrais jumeaux, certaines plantes comme les lentilles d’eau. Une expérience que nous avons effectuée, à partir d’un prélèvement de cellules de lentilles d’eau a, suite à une culture in vitro, donné des lentilles d’eau génétiquement identiques à celles de départ.
Nombre de scientifiques se sont demandé, à la suite de cette découverte, en quoi elle représentait un progrès pour la science. Le terme de « clonage », employé pour la première fois dès 1903 pour désigner la reproduction asexuée de certaines plantes, a plus tard été repris plusieurs fois, notamment pour désigner une technique dont l’idée est apparue dès 1935 (Hans Spemann, prix Nobel de médecine). Cependant, ce n’est qu’à partir de 1952 qu’elle est réellement mise en œuvre : quand les scientifiques Robert Briggs et T.J. King l’expérimentent chez des grenouilles.
On commencera à distinguer deux sortes de clonage dans les années 2000 : le clonage reproductif et le clonage thérapeutique. ![]() Figure 1 énucléation d’un ovocyte · Le clonage reproductif permettrait ainsi de reproduire des êtres entiers : l’individu né aurait exactement le même patrimoine génétique que son « donateur » ; c'est-à-dire, celui dont il serait le clone. Cette technique est utilisée chez les animaux mais elle demeure interdite sur l’espèce humaine. L’individu formé n’aurait pas de parents à proprement dit, et ainsi pas d’identité autre que celle de « clone ». Certains pensent que l’on pourrait, grâce à cette technique, entrer dans une ère de contrôle complet de la nature même de l’Homme. On pense par exemple à utiliser des clones comme « réfrigérateur » : on pourrait de cette manière, le jour où l’un de nos organes défaille, accéder à ceux de notre clone et le risque de rejet immunitaire* serait supprimé. On envisage aussi de sélectionner les individus pour éviter la propagation des maladies génétiques mais toutes ces idées sont rapidement rejetées par la communauté scientifique, dites « eugéniques » et dangereuses pour l’humanité.
· Le clonage thérapeutique, est plus objectivement un clonage à visée thérapeutique. Il exploite la même technique de départ que le clonage reproductif, mais à des fins différentes. Le but n’est plus de recréer un individu entier mais de recréer des cellules, des tissus, et peut être, au long terme, des organes entiers.
Ainsi, on pense déjà à appliquer cette méthode à la médecine, pour trouver des traitements à certaines maladies, encore aujourd’hui incurables. Cependant, cette ouverture sur des voies scientifiques jusqu’alors inexplorées pousse certaines personnes à créer des sectes ou en effraie d’autres ce qui révèle un réel débat sur le problème éthique posé. è Ainsi, quelle place le clonage pourrait-il prendre dans la médecine d’aujourd’hui ?
Après avoir vu les différentes techniques de clonage dont l’étude demeure inachevée, nous verrons comment celui-ci peut être utilisé à des fins thérapeutiques et quels risques physiques et physiologiques il peut présenter lorsqu'il est utilisé chez des patients humains. Nous tenterons enfin de comprendre pourquoi cette méthode n’est pas encore utilisée en étudiant les limites à la fois législatives et éthiques (pour lequel nous avons effectué un sondageauprès d'élèves de notre lycée et au près de notre entourageque nous avons étudié) qu’elle présente.
|
---|